-en sommeil-
Installation in Mulhouse
Support by MAC, Mulhouse Art Contemporain
Spring/Summer 2023
Opening: 5 May at 6p.m
Correspondances
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
II est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
— Charles Baudelaire
A l'initiative d'Éric Kheliff, Claire Guerrier a proposé un projet à Mulhouse art contemporain. Dans la continuité du projet réalisé 10 ans plus tôt avec Mulhouse Art Contemporain « Autour de la table » dans la friche DMC de Mulhouse, Claire Guerrier présente un nouvel aspect de sa démarche artistique : le travail sur le support du scan. Dans cette méthode, le scan est utilisé comme un appareil photographique et permet une prise au plus près de son objet/sujet.
La thématique du travail est ce moment décisif, un moment de macération et d'élaboration : la nuit.
A Mulhouse à la tour de l'Europe : deux mondes se juxtaposent.
D'un côté un espace public, porteur d'histoires et le symbole d'un lien immatériel entre la France, la Suisse et l'Allemagne. Cette tour d'habitation imposante dont la construction remonte à 1969, plantée au cœur de la ville, est actuellement en train de tomber dans un sommeil. Elle est le fruit d'un idéel. Elle a marqué son époque et maintenant elle dérange. Car elle coûte. Elle s'est appauvrie, elle parait abandonnée.
Que va devenir ce lieu, quelqu'un posera-t-il son attention sur elle, la réactivera et la réhabilitera ?
De l'autre côté il y a la présentation d'un état inhérent à la nature humaine que chaque être visite quotidiennement, un espace intime, trouble, régénérant ou finalisant, un espace de transformation, d'accumulation : la nuit- un espace autant concret que symbolique. Un lieu à la fois commun et individuel.
La thématique du travail est ce moment décisif, un moment de macération et d'élaboration : la nuit.
A Mulhouse à la tour de l'Europe : deux mondes se juxtaposent.
D'un côté un espace public, porteur d'histoires et le symbole d'un lien immatériel entre la France, la Suisse et l'Allemagne. Cette tour d'habitation imposante dont la construction remonte à 1969, plantée au cœur de la ville, est actuellement en train de tomber dans un sommeil. Elle est le fruit d'un idéel. Elle a marqué son époque et maintenant elle dérange. Car elle coûte. Elle s'est appauvrie, elle parait abandonnée.
Que va devenir ce lieu, quelqu'un posera-t-il son attention sur elle, la réactivera et la réhabilitera ?
De l'autre côté il y a la présentation d'un état inhérent à la nature humaine que chaque être visite quotidiennement, un espace intime, trouble, régénérant ou finalisant, un espace de transformation, d'accumulation : la nuit- un espace autant concret que symbolique. Un lieu à la fois commun et individuel.
Alice 1, 2007, extrait
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CLICKABLICK
Ein ping-pong Spiel zwischen Claire Guerrier und Santhe Hauser. Ein Dialog zweier Künstlerinnen ein Dekonstruktion des Frausein geprägt von zwei unterschiedlichen kulturellen Hintergründen.
Wir laden Dich herzlich ein…
… zur Eröffnung des Projektes im Kasko spielt am 14. Januar 2023 die Band Malummi ein auf die Ausstellung zugeschnittenes Konzert.
… zum offenen Workshop am 19. Januar 2023. Dort werden die beiden Künstlerinnen ihre Arbeitsmethode hautnah erlebbar machen.
Ort: Kasko ProjektRaum für aktuelle Kunst, Performance und Vermittlung,
Warteck pp, Burgweg 15, 4058 Basel
KASKO\(ᵔᵕᵔ)
Eröffnung: 14. Januar 2023, 18 Uhr - Konzert Malumni um 19 Uhr.
Besuchszeiten: 14. bis 24. Januar 2023, 15 bis 20 Uhr
Workshop: 19. Januar, 15 Uhr
clickablick
Santhe Hauser (Kunst, Fotografie und Interventionen)
und Claire Guerrier (Bilder/Video und Installationen) begegnen sich im Dialog zweier Kunstwelten. Eine erster Schritt der Begegnung erfolgte auf der Instagramseite clickablick. Die Künstlerinnen treten in einen virtuellen Austausch zwischen Wien und Basel. Sie kommen sich nahe oder klaffen auseinander. Die verschiedenen kulturellen Hintergründe der beiden Städte fordern sie heraus, das herrschende Dilemma zwischen dem eigenem und dem kulturell geprägten Frausein durch gegenseitige Konfrontation mit Bildern zu dekonstruieren.
Claire Guerrier recherchiert in einer verschwimmenden Ästhetik des Femininen, indem sie ihre Modelle als Oberfläche in einzelnen Fragmenten scannt und neu rekonstruiert, um damit einen neuen Gefühlszustand erfahrbar zu machen. Sie zeichnet damit ein raum- und zeitloses Bild des Femininen im inneren Spannungsfeld zwischen Sehnsucht und Realität, Traum und Wirklichkeit, inneren Kämpfen und Abgrenzung nach aussen.
Santhe Hauser setzt dagegen den Augenblick in’s Zentrum ihrer Collagen. Den wahrhaftigen Augenblick zelebriert sie als ironisch überzeichnete Form dieses einen, aber facettenreichen Moments von Blicken. Sehen und Gesehenwerden, Wechselspiele von Nähe und Ferne, Spannungsfelder von Annäherung und Distanzierung. Ganz einfach: sichtbare Momente der Freiheit des Frauseins
Nature Morte
by Claire Guerrier
geboren in Strassburg 1969 | lebt und arbeitet in Basel
Vernissage 10/9 | 19:30 Uhr | ergänzt mit einer weiteren Auswahl an Arbeiten
Ausstellung 10/9 bis 31/10/2021
Zwischen - Realität und Fiktion
Zwischen - Leben und Zerfall
Zwischen - Gewohnheit und Irritation
Zwischen - Licht und Dunkel
Zwischen - Konkretheit und Abstraktion
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Zwischenräume zart und zerrissen.
„il est temps d’ouvrir ma petite cage.“
«It’s time to open my little cage.»
workplace & showcase
von Claire Guerrier
Zu Gast im Kasko wird sich die Künstlerin Claire Guerrier mit Texten von Florence Stoll und Musik von Carl Beuckman konfrontieren. Im Rahmen eines einwöchigen Workshops lebt und arbeitet die international zusammengesetzte Gruppe im Kasko. Sie kreieren Puzzleteile der Selbstentfesselung aus Text, Bild und Musik, welche die Künstlerin dann in den Kontext ihrer jüngsten Arbeiten stellen wird. Michael Ankenbrand wird sie mit seiner Kamera begleiten.
Konzept und Bild: Claire Guerrier, Basel
Ton: Carl Beuckman, Den Haag
Camera: Michael Ankenbrand
Text and Performing: Florence Stoll, Paris
Zur Gast :Olivier Schmitt
Auf Einladung von Videocity Exchange
KASKO
Warteck pp, Burgweg 15, 4058 Basel
[email protected]
Öffnungszeiten:
Workplace
Do 12.08 & Fr 13.08 :16-20 UHR
Sa 14.08 & So 16.08 :14-20 UHR
Showcase
Do 26.08 & Fr 27.08 : 16-20 UHR
Sa 28.08 & Fr 29.08 : 14-20 UHR
«It’s time to open my little cage.»
workplace & showcase
von Claire Guerrier
Zu Gast im Kasko wird sich die Künstlerin Claire Guerrier mit Texten von Florence Stoll und Musik von Carl Beuckman konfrontieren. Im Rahmen eines einwöchigen Workshops lebt und arbeitet die international zusammengesetzte Gruppe im Kasko. Sie kreieren Puzzleteile der Selbstentfesselung aus Text, Bild und Musik, welche die Künstlerin dann in den Kontext ihrer jüngsten Arbeiten stellen wird. Michael Ankenbrand wird sie mit seiner Kamera begleiten.
Konzept und Bild: Claire Guerrier, Basel
Ton: Carl Beuckman, Den Haag
Camera: Michael Ankenbrand
Text and Performing: Florence Stoll, Paris
Zur Gast :Olivier Schmitt
Auf Einladung von Videocity Exchange
KASKO
Warteck pp, Burgweg 15, 4058 Basel
[email protected]
Öffnungszeiten:
Workplace
Do 12.08 & Fr 13.08 :16-20 UHR
Sa 14.08 & So 16.08 :14-20 UHR
Showcase
Do 26.08 & Fr 27.08 : 16-20 UHR
Sa 28.08 & Fr 29.08 : 14-20 UHR
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OPENING
Saturday 12 and Sunday 13 April 2014
11 a.m. - 7 p.m.
Dello Scompiglio, Vorno, Italy
Camera #3 (2014)
Installation by Cecilia Bertoni and Claire Guerrier with Carl G. Beukman
open until autumn
The installation Camera #3 (Chamber #3) concludes a path begun in 2011 with the second stage created in 2012, in which two women question their own identities. A bedroom into which the visitors are invited to immerse themselves in an allegorical prison to distance themselves from daily life and enter a world filled with the references, evocations, memories, fears and dreams of two women enclosed within their own solitude.
On the one hand, a physical, and moreover a mental, cage constructed using thin strips of wallpaper that illustrates a clear boundary between the coming of everything happening outside and a time that remains inevitably suspended internally. The story of a physical imprisonment, that drags with it obsessions, emotional obligations and thoughts, drawn through the weaving of fragments, the dislocation of the elements and the diversification of levels of interpretation. The narrative diary of an absence that pervades throughout the room in elements such as the bed, the pillows with sketches imprisoned between the fabric mesh and the embroidery, the table on which are innumerable memories and attempts to escape, the calligraphy of different signs, a picture closed up in the aquarium or chair with the books waiting to be leafed through.
On the other hand, the solitary, evanescent and powerless presence trying to enter this prison whispering her own identity through the fragmentation of her body in images concealed by glass or protected under a table, a space overflowing with earth crammed with miniature new born babies and videos in which she seems trapped in the walls of the room or suspended in the environment. A presence just within sight, but which disappears as soon as you get close, remaining at the periphery, trapped outside the web. The need to ask questions relating to the role of herself in the context in which she operates, showing the body as a shell of memories and experiences that emerge stealthily, delicately, without ever succeeding to definitively burst in.
Together, they create an atmosphere in which the serenity of vision clashes with the complexity of thought, the calm effected by windows with the turmoil of the surroundings, and the intermittent sounds from the world outside with the noises heard inside. A piercing encounter in which the demographic, social, economic and cultural differences of the two women are negligible, and which winds through a place to escape from or adapt to. An externalisation of physical or mental prisons, past, present or future, that belong to us more than anything else and which none of us can forget. (Angel Moya Garcia)
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Saturday 12 and Sunday 13 April 2014
11 a.m. - 7 p.m.
Dello Scompiglio, Vorno, Italy
Camera #3 (2014)
Installation by Cecilia Bertoni and Claire Guerrier with Carl G. Beukman
open until autumn
The installation Camera #3 (Chamber #3) concludes a path begun in 2011 with the second stage created in 2012, in which two women question their own identities. A bedroom into which the visitors are invited to immerse themselves in an allegorical prison to distance themselves from daily life and enter a world filled with the references, evocations, memories, fears and dreams of two women enclosed within their own solitude.
On the one hand, a physical, and moreover a mental, cage constructed using thin strips of wallpaper that illustrates a clear boundary between the coming of everything happening outside and a time that remains inevitably suspended internally. The story of a physical imprisonment, that drags with it obsessions, emotional obligations and thoughts, drawn through the weaving of fragments, the dislocation of the elements and the diversification of levels of interpretation. The narrative diary of an absence that pervades throughout the room in elements such as the bed, the pillows with sketches imprisoned between the fabric mesh and the embroidery, the table on which are innumerable memories and attempts to escape, the calligraphy of different signs, a picture closed up in the aquarium or chair with the books waiting to be leafed through.
On the other hand, the solitary, evanescent and powerless presence trying to enter this prison whispering her own identity through the fragmentation of her body in images concealed by glass or protected under a table, a space overflowing with earth crammed with miniature new born babies and videos in which she seems trapped in the walls of the room or suspended in the environment. A presence just within sight, but which disappears as soon as you get close, remaining at the periphery, trapped outside the web. The need to ask questions relating to the role of herself in the context in which she operates, showing the body as a shell of memories and experiences that emerge stealthily, delicately, without ever succeeding to definitively burst in.
Together, they create an atmosphere in which the serenity of vision clashes with the complexity of thought, the calm effected by windows with the turmoil of the surroundings, and the intermittent sounds from the world outside with the noises heard inside. A piercing encounter in which the demographic, social, economic and cultural differences of the two women are negligible, and which winds through a place to escape from or adapt to. An externalisation of physical or mental prisons, past, present or future, that belong to us more than anything else and which none of us can forget. (Angel Moya Garcia)
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Présentation du travail/ presentation of the work : http://www.dailymotion.com/embed/video/k5PKb2YZkP4B2t4U05U
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Obdachlosigkeit...
Wie ist ein solches Thema zu bearbeiten?
Wie geht man mit einem solchen Thema um?
Wie kommt man dazu, sich ein solches Thema zu wählen?
Wie nähert man sich einem solchen Thema an?
Was macht mich so betroffen?
Jeden Tag, wenn man z.B. das Haus (chez soi) verlässt um arbeiten zu gehen,
um einzukaufen, um Geld aus dem Automaten zu ziehen:
Sie sind da.
Sie sitzen herum.
Manchmal halten sie Händchen.
Ein andermal verbergen sie ihr Gesicht in ihnen.
An manchen Morgen torkeln sie durch die öffentlichen Parks -
ausgelassen (joyeux) - und gleichzeitig verzweifelt (désespéré).
Sie sind alterslos.
Genauer gesagt: sie sind ungewöhnlich alt.
Die Obdachlosen.
Blicke wenden sich ab, gleichgültig.
Gelegentlich, allerdings in Abwesenheit realer Begegnung,
bin ich zu Mitleid fähig.
Bisweilen regt sich sogar eine Spur von Sanftmut (tendresse).
Ich fühle dieses ‚Herausgefallensein’ mit.
Ich kenne diese Furcht so sehr in mir selber.
Ist es nicht im Innern auch mein schlimmster Albtraum?
Symbolisiert es nicht das absolute Scheitern,
das endgültige Ausgeschlossensein aus der Gesellschaft?
Ich kann mich auf nichts mehr verlassen.
Es gibt keine Konstante.
Niemand weiss überhaupt noch, dass ich existiere.
Keiner erkennt mich wieder.
Niemand nimmt mich in den Arm. Niemand fragt mich mehr nach meinem Namen,
fragt, wie es mir geht, was ich wohl morgen tun möchte.
Ich bin mehr als gestorben, toter als tot.
Bin nicht mehr fähig, einen Weg zu wählen, der mich mir zurückbringt.
Meine absolute Ohnmacht hat mich an diesen Punkt geführt.
Die bürgerliche Gesellschaft debattiert regelmässig darüber,
wie mit dem Dilemma der Obdachlosen umzugehen sei.
Wie kann es in einer so fortgeschrittenen Gesellschaft überhaupt möglich sein,
dass zunehmend Menschen auf der Strasse leben müssen?
Befrage ich meine Kollegen bei der Arbeit, die Menschen in meiner Umgebung,
was für sie der schlimmste Alptraum wäre, lautet die Antwort oft:
Obdachlos zu werden, ohne einen Rappen/Cent, ohne Geld, völlig alleingelassen.
Die erzwungene Randständigkeit ist ein heikles Thema. Und selbst wenn es manchmal mit einem Hauch von Freiheit und Ungebundenheit einher zu gehen scheint,
am Ende steht die Angst.
Ich habe mich entschieden, kein solches Stück zu inszenieren, bei dem Schauspieler einsame und verzweifelte Obdachlose darstellen. Es geht mir darum, die Isolation nachfühlbar zu machen die sich einstellt, wenn man den Weg in sein eigenes Innere (Haus) nicht mehr findet.
Ich habe mich entschieden - in Form von Kurzfilmen - eine Art Vision dessen aufzuzeigen, was individueller Alptraum jedes einzelnen sein könnte, egal ob er als Performer oder Zuschauer agiert.
In diesem Sinne wird sich an 3 Abenden der Performer - mittels der Worte von Daniel Keene - dem Thema stellen.
Wie ist ein solches Thema zu bearbeiten?
Wie geht man mit einem solchen Thema um?
Wie kommt man dazu, sich ein solches Thema zu wählen?
Wie nähert man sich einem solchen Thema an?
Was macht mich so betroffen?
Jeden Tag, wenn man z.B. das Haus (chez soi) verlässt um arbeiten zu gehen,
um einzukaufen, um Geld aus dem Automaten zu ziehen:
Sie sind da.
Sie sitzen herum.
Manchmal halten sie Händchen.
Ein andermal verbergen sie ihr Gesicht in ihnen.
An manchen Morgen torkeln sie durch die öffentlichen Parks -
ausgelassen (joyeux) - und gleichzeitig verzweifelt (désespéré).
Sie sind alterslos.
Genauer gesagt: sie sind ungewöhnlich alt.
Die Obdachlosen.
Blicke wenden sich ab, gleichgültig.
Gelegentlich, allerdings in Abwesenheit realer Begegnung,
bin ich zu Mitleid fähig.
Bisweilen regt sich sogar eine Spur von Sanftmut (tendresse).
Ich fühle dieses ‚Herausgefallensein’ mit.
Ich kenne diese Furcht so sehr in mir selber.
Ist es nicht im Innern auch mein schlimmster Albtraum?
Symbolisiert es nicht das absolute Scheitern,
das endgültige Ausgeschlossensein aus der Gesellschaft?
Ich kann mich auf nichts mehr verlassen.
Es gibt keine Konstante.
Niemand weiss überhaupt noch, dass ich existiere.
Keiner erkennt mich wieder.
Niemand nimmt mich in den Arm. Niemand fragt mich mehr nach meinem Namen,
fragt, wie es mir geht, was ich wohl morgen tun möchte.
Ich bin mehr als gestorben, toter als tot.
Bin nicht mehr fähig, einen Weg zu wählen, der mich mir zurückbringt.
Meine absolute Ohnmacht hat mich an diesen Punkt geführt.
Die bürgerliche Gesellschaft debattiert regelmässig darüber,
wie mit dem Dilemma der Obdachlosen umzugehen sei.
Wie kann es in einer so fortgeschrittenen Gesellschaft überhaupt möglich sein,
dass zunehmend Menschen auf der Strasse leben müssen?
Befrage ich meine Kollegen bei der Arbeit, die Menschen in meiner Umgebung,
was für sie der schlimmste Alptraum wäre, lautet die Antwort oft:
Obdachlos zu werden, ohne einen Rappen/Cent, ohne Geld, völlig alleingelassen.
Die erzwungene Randständigkeit ist ein heikles Thema. Und selbst wenn es manchmal mit einem Hauch von Freiheit und Ungebundenheit einher zu gehen scheint,
am Ende steht die Angst.
Ich habe mich entschieden, kein solches Stück zu inszenieren, bei dem Schauspieler einsame und verzweifelte Obdachlose darstellen. Es geht mir darum, die Isolation nachfühlbar zu machen die sich einstellt, wenn man den Weg in sein eigenes Innere (Haus) nicht mehr findet.
Ich habe mich entschieden - in Form von Kurzfilmen - eine Art Vision dessen aufzuzeigen, was individueller Alptraum jedes einzelnen sein könnte, egal ob er als Performer oder Zuschauer agiert.
In diesem Sinne wird sich an 3 Abenden der Performer - mittels der Worte von Daniel Keene - dem Thema stellen.
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AUFSTELLUNGEN – Portraits zwischen Realität und Fiktion
F O T O G A L E R I E W I E N
Verein zur Förderung künstlerischer Fotografie und neuer Medien
Association for the Promotion of Art Photography and New Media
Währinger Straße 59/WUK, A - 1090 Wien
Di + Fr 14.00-19.00 Uhr, Mi + Do 12.00-19.00 Uhr, Sa 10.00-14.00 Uhr, an Feiertagen geschlossen
Tel: +43-1-408 54 62, Fax: +43-1-403 04 78
www.fotogalerie-wien.at
F O T O G A L E R I E W I E N
Verein zur Förderung künstlerischer Fotografie und neuer Medien
Association for the Promotion of Art Photography and New Media
Währinger Straße 59/WUK, A - 1090 Wien
Di + Fr 14.00-19.00 Uhr, Mi + Do 12.00-19.00 Uhr, Sa 10.00-14.00 Uhr, an Feiertagen geschlossen
Tel: +43-1-408 54 62, Fax: +43-1-403 04 78
www.fotogalerie-wien.at
Tommaso Bonaventura wurde 1969 in Rom geboren und lebt seit 2007 abwechselnd in China und Italien. Er zeigt Arbeiten aus dem Multimedia-Projekt Dreamwork China über chinesische FabrikarbeiterInnen. Für die dazugehörige Fotoserie Real Woman Photoshop hat er in einem Fotostudio mit gleichem Namen in Shenzhen/China gearbeitet. In diesem Studio gegenüber einer riesigen Elektronikfabrik posieren oft junge ArbeiterInnen für Portraitfotos als Geschenk für ihre Familien zu Hause oder zur eigenen Erinnerung. Bonaventura hat die dort vorhandenen Kulissen – idyllische Landschaftstapeten – für seine Fotografien von den ArbeiterInnen genutzt und diese mit Fotografien der Studio-Besitzerin gemischt. Es geht um die Sehnsucht nach Idylle, um die kleinen Fluchten aus der Realität des Arbeitsalltags, um die Träume vom besseren Leben. Es sind sehr persönliche Statements, da hier – im Gegensatz zum Massenbetrieb in der Fabrik – die Einzelperson im Mittelpunkt steht. Im begleitenden Video Dreamwork China (von Facchin und Franceschini) erzählen junge ArbeiterInnen aus den Vororten von Shenzhen vor den Kulissen über ihre Wünsche, Hoffnungen und Kämpfe.
Petra Buchegger, 1970 in Graz geboren und in Wien lebend, präsentiert Fotografien und Videos aus einer komplexen Werkgruppe mit inszenierten und dokumentarischen Arbeiten, die sich mit soziologischen und symbolischen Bedeutungen des Kleidungsstücks ‚Kittelschürze' – gestern wie heute eng mit der weiblichen Identität verbunden – auseinandersetzt. Für die Fotoserie Modeling I hat sie sich selbst in unterschiedlichen Schürzenkreationen wie ein Model vor weißem Hintergrund inszeniert, eine Situation zwischen Realität und Fiktion. Hier wie auch in dem Video...no matter how deep the puddles werden Bedeutungszuschreibungen für die Schürze ironisch gebrochen. Wieder agiert die Künstlerin als Protagonistin, dieses Mal verrichtet sie in einem Business-Kostüm aus Schürzenstoff und Designerschuhen Landarbeit in einem bulgarischen Dorf – eine Szenerie, die mit Texten über den (urbanen) Business-Alltag einer Designerin unterlegt ist. Hier geht es auch um das wertfreie Aufzeigen der Parallelwelten Dorf und Stadt und um ein „Plädoyer“ für die Subsistenzwirtschaft als Überlebensstrategie. Buchegger ergänzt diese beiden Arbeiten durch das Dokumentarvideo Marife; es erzählt einen Tag im Leben der Schürzenverkäuferin und Selbstversorgerin Marife in Spanien.
Viola Fátyol wurde 1983 in Debrecen in Ungarn geboren und lebt in Budapest. In ihren Arbeiten geht es um die Untersuchung zwischenmenschlicher Beziehungen, die sie aus persönlichen Erfahrungen und Erinnerungen reinszeniert. In der Fotoserie Orando et laborando - Praying and Working hat sie Jugendliche aus dem traditionellen Calvinistischen College in Debrecen, in dem sie selbst Schülerin war, portraitiert. Geleitet von ihrer subjektiven Vorstellung und Erinnerung, hat sie die Jugendlichen – aus unterschiedlichsten Kulturen und Ländern – in rätselhaften, surrealen Situationen inszeniert. Dadurch wird einerseits visualisiert, wie diese sich in einer sehr begrenzten Welt von Tradition und Glaube ihren Weg zur eigenen Identität in einer modernen Welt erkämpfen müssen. Andererseits sind es auch Portraits, die viel aussagen über die Beziehungen der Jugendlichen untereinander, die eine enge Gemeinschaft miteinander zu verbinden scheint. Ergänzt wird diese Arbeit durch Videos, die eine dokumentarisch-visuelle Sprache sprechen; Holy Communion zeigt, wie SchülerInnen in wechselnden Rollen und mit jugendlicher Unbefangenheit das Heilige Abendmahl nachspielen.
Petra Buchegger, 1970 in Graz geboren und in Wien lebend, präsentiert Fotografien und Videos aus einer komplexen Werkgruppe mit inszenierten und dokumentarischen Arbeiten, die sich mit soziologischen und symbolischen Bedeutungen des Kleidungsstücks ‚Kittelschürze' – gestern wie heute eng mit der weiblichen Identität verbunden – auseinandersetzt. Für die Fotoserie Modeling I hat sie sich selbst in unterschiedlichen Schürzenkreationen wie ein Model vor weißem Hintergrund inszeniert, eine Situation zwischen Realität und Fiktion. Hier wie auch in dem Video...no matter how deep the puddles werden Bedeutungszuschreibungen für die Schürze ironisch gebrochen. Wieder agiert die Künstlerin als Protagonistin, dieses Mal verrichtet sie in einem Business-Kostüm aus Schürzenstoff und Designerschuhen Landarbeit in einem bulgarischen Dorf – eine Szenerie, die mit Texten über den (urbanen) Business-Alltag einer Designerin unterlegt ist. Hier geht es auch um das wertfreie Aufzeigen der Parallelwelten Dorf und Stadt und um ein „Plädoyer“ für die Subsistenzwirtschaft als Überlebensstrategie. Buchegger ergänzt diese beiden Arbeiten durch das Dokumentarvideo Marife; es erzählt einen Tag im Leben der Schürzenverkäuferin und Selbstversorgerin Marife in Spanien.
Viola Fátyol wurde 1983 in Debrecen in Ungarn geboren und lebt in Budapest. In ihren Arbeiten geht es um die Untersuchung zwischenmenschlicher Beziehungen, die sie aus persönlichen Erfahrungen und Erinnerungen reinszeniert. In der Fotoserie Orando et laborando - Praying and Working hat sie Jugendliche aus dem traditionellen Calvinistischen College in Debrecen, in dem sie selbst Schülerin war, portraitiert. Geleitet von ihrer subjektiven Vorstellung und Erinnerung, hat sie die Jugendlichen – aus unterschiedlichsten Kulturen und Ländern – in rätselhaften, surrealen Situationen inszeniert. Dadurch wird einerseits visualisiert, wie diese sich in einer sehr begrenzten Welt von Tradition und Glaube ihren Weg zur eigenen Identität in einer modernen Welt erkämpfen müssen. Andererseits sind es auch Portraits, die viel aussagen über die Beziehungen der Jugendlichen untereinander, die eine enge Gemeinschaft miteinander zu verbinden scheint. Ergänzt wird diese Arbeit durch Videos, die eine dokumentarisch-visuelle Sprache sprechen; Holy Communion zeigt, wie SchülerInnen in wechselnden Rollen und mit jugendlicher Unbefangenheit das Heilige Abendmahl nachspielen.
Claire Guerrier, 1969 in Strassburg geboren und in Basel lebend, präsentiert die 12-teilige Video-Arbeit Alice ou les petites évasions (Realitätsfluchten). Hier werden mit immer derselben Schauspielerin – sie hat vor einigen Jahren die fiktive Kunstfigur Alice, das Alter ego der Künstlerin in die Welt gesetzt – verschiedene Episoden zu existentiellen Fragen und Themen wie ‚Körper', ‚Schmerz', ‚Macht', ‚Erkenntnis' usw. inszeniert. Guerrier nennt es „biografische Fiktion“. Die symbolgeladenen Geschichten sind unterlegt mit emotionalem Sound bzw. Musik, die die jeweilige Stimmung noch potenzieren. In dieser sehr persönlichen Arbeit lässt Guerrier Welten zwischen Realität und Phantasie entstehen, zwischen Poesie und Bedrohung, Angst und Hoffnung, Sehnsucht und Verlangen, immer auf der Suche nach der eigenen Identität und nach der Motivation zum Leben.
Viacheslav Kabanov, 1981 in Moskau geboren und dort lebend, zeigt die Schwarz-Weiß-Fotoserie Template Series. Hierbei handelt es sich um eine kritische Auseinandersetzung mit den Massenmedien, die die Menschen manipulieren, indem sie ihnen vorgefertigte Lebensmodelle, Identitäten, Schablonen anbieten. Durch das unreflektierte Übernehmen von Werten und Modellen in ihren Alltag haben viele Menschen die Fähigkeit verloren, eine eigene Identität aufzubauen. In der Serie Template Series hat Kabanov Menschen inszeniert, deren Identität er komplett durch massenmedial vorgeprägte Schablonen ersetzt hat. Daraus entstanden absurde, surreale, theatralische Inszenierungen von Gruppen und Einzelpersonen, die beweisen, dass das blinde Kopieren vorgedachter Lebensmodelle den Menschen zum Verlust von Individualität und Originalität führen kann.
Sabine Schwaighofer wurde 1969 bei Salzburg geboren und lebt in Wien. Sie verwebt mehrere biografisch-dokumentarische sowie inszenierte Fotoserien aus über 15 Jahren zu einer Bilder-Installation („dokumentarische Inszenierung“). Das Selbstportrait, die Erforschung des eigenen Ichs, soziale und kulturelle Identitäten sowie genderspezifische Fragestellungen sind das Hauptanliegen ihrer künstlerischen Arbeit. Sie sucht und findet Bilder von Landschaften, Stillleben, Gegenständen und Interieurs, die sie berühren und beschäftigen, fotografiert sich selbst und andere in oftmals intimen Stimmungen und Situationen (z .B. in the car, 2012). Auch die dezidiert mit „Selbstportrait“ titulierten Serien (wie self-portrait, n.y.c., 2001-2002) beinhalten nicht nur Darstellungen ihres Körpers, sondern immer auch Bilder von ausgewählten Dingen und Situationen. Diese „erweiterten Selbstportraits“ sagen viel aus über Träume, Wünsche und Fragestellungen der Protagonistin.
Viacheslav Kabanov, 1981 in Moskau geboren und dort lebend, zeigt die Schwarz-Weiß-Fotoserie Template Series. Hierbei handelt es sich um eine kritische Auseinandersetzung mit den Massenmedien, die die Menschen manipulieren, indem sie ihnen vorgefertigte Lebensmodelle, Identitäten, Schablonen anbieten. Durch das unreflektierte Übernehmen von Werten und Modellen in ihren Alltag haben viele Menschen die Fähigkeit verloren, eine eigene Identität aufzubauen. In der Serie Template Series hat Kabanov Menschen inszeniert, deren Identität er komplett durch massenmedial vorgeprägte Schablonen ersetzt hat. Daraus entstanden absurde, surreale, theatralische Inszenierungen von Gruppen und Einzelpersonen, die beweisen, dass das blinde Kopieren vorgedachter Lebensmodelle den Menschen zum Verlust von Individualität und Originalität führen kann.
Sabine Schwaighofer wurde 1969 bei Salzburg geboren und lebt in Wien. Sie verwebt mehrere biografisch-dokumentarische sowie inszenierte Fotoserien aus über 15 Jahren zu einer Bilder-Installation („dokumentarische Inszenierung“). Das Selbstportrait, die Erforschung des eigenen Ichs, soziale und kulturelle Identitäten sowie genderspezifische Fragestellungen sind das Hauptanliegen ihrer künstlerischen Arbeit. Sie sucht und findet Bilder von Landschaften, Stillleben, Gegenständen und Interieurs, die sie berühren und beschäftigen, fotografiert sich selbst und andere in oftmals intimen Stimmungen und Situationen (z .B. in the car, 2012). Auch die dezidiert mit „Selbstportrait“ titulierten Serien (wie self-portrait, n.y.c., 2001-2002) beinhalten nicht nur Darstellungen ihres Körpers, sondern immer auch Bilder von ausgewählten Dingen und Situationen. Diese „erweiterten Selbstportraits“ sagen viel aus über Träume, Wünsche und Fragestellungen der Protagonistin.
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Giornata del Contemporaneo 2012 (Day of Contemporary Art)
Tenuta Dello Scompiglio
6 - 7 October 2012 - hrs 11.00-18.00
Solitudine da Camera #2 (Solitude of Room #2)
Work-in-progress installation by Cecilia Bertoni, Claire Guerrier and Carl Beukman
specifically created for the Ottava Giornata del Contemporaneo (Eighth Day of Contemporary Art)
For the Ottava Giornata del Contemporaneo, the Dello Scompiglio Cultural Association will open the doors of the estate to present, as well as a visual arts workshop for children, the work-in-progress installation "Solitudine da Camera #2" by Cecilia Bertoni, Claire Guerrier, Carl Beukman.
Following the first phase last year, "Solitudine da Camera#1" (Solitude of Room #1) (screened also this year), and anticipating the final phase next summer, guests can enter and experience a room in which have been basted fragmentary signs and traces of two women with their intimate voices and solitude. The curiosity of the visitors becomes the essential instrument to uncover and reveal what is hidden in the layers of the room and participate in the contrast between the two identities and their means of relating to one another. The sounds and noises of Carl Beukman create further language and dimension within the space.
"...you enter
see - touch - feel - listen to what you want
you enter into it as much as you want
and rewrite me
and rewrite yourself
as you want..."
Cecilia Bertoni
"...My body is what I am, but it's also just a shell.
It's my home, a house without windows, but with a view of the open sky..."
Claire Guerrier
Camera#1 (Solitude of Room #1)
installation by Cecilia Bertoni, Claire Guerrier and Carl Beukman
specifically created for the Giornata del Contemporaneo 2011 (Day of Contemporary Art 2011)
2 women-2 solitude, intertwine memories of the past, longings for the future in fragments that become the furniture of a small room. Using sounds and noises, Carl Beukman creates another dimension in the space.
This piece is a work in progress of the space which will be presented in 2013 in a small metato of the Tenuta.
Information:
Entry free
Sports shoes are recommended
No dogs allowed
Tenuta Dello Scompiglio
Via di Vorno 67, Vorno (LU)
tel. 0583 971475 - 338 7884145
[email protected]
www.delloscompiglio.org
Tenuta Dello Scompiglio
6 - 7 October 2012 - hrs 11.00-18.00
Solitudine da Camera #2 (Solitude of Room #2)
Work-in-progress installation by Cecilia Bertoni, Claire Guerrier and Carl Beukman
specifically created for the Ottava Giornata del Contemporaneo (Eighth Day of Contemporary Art)
For the Ottava Giornata del Contemporaneo, the Dello Scompiglio Cultural Association will open the doors of the estate to present, as well as a visual arts workshop for children, the work-in-progress installation "Solitudine da Camera #2" by Cecilia Bertoni, Claire Guerrier, Carl Beukman.
Following the first phase last year, "Solitudine da Camera#1" (Solitude of Room #1) (screened also this year), and anticipating the final phase next summer, guests can enter and experience a room in which have been basted fragmentary signs and traces of two women with their intimate voices and solitude. The curiosity of the visitors becomes the essential instrument to uncover and reveal what is hidden in the layers of the room and participate in the contrast between the two identities and their means of relating to one another. The sounds and noises of Carl Beukman create further language and dimension within the space.
"...you enter
see - touch - feel - listen to what you want
you enter into it as much as you want
and rewrite me
and rewrite yourself
as you want..."
Cecilia Bertoni
"...My body is what I am, but it's also just a shell.
It's my home, a house without windows, but with a view of the open sky..."
Claire Guerrier
Camera#1 (Solitude of Room #1)
installation by Cecilia Bertoni, Claire Guerrier and Carl Beukman
specifically created for the Giornata del Contemporaneo 2011 (Day of Contemporary Art 2011)
2 women-2 solitude, intertwine memories of the past, longings for the future in fragments that become the furniture of a small room. Using sounds and noises, Carl Beukman creates another dimension in the space.
This piece is a work in progress of the space which will be presented in 2013 in a small metato of the Tenuta.
Information:
Entry free
Sports shoes are recommended
No dogs allowed
Tenuta Dello Scompiglio
Via di Vorno 67, Vorno (LU)
tel. 0583 971475 - 338 7884145
[email protected]
www.delloscompiglio.org